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miércoles, 20 de febrero de 2019

Camille Claudel

Camille Claudel (1864-1943), "L'Abandon" (1905)







Camille Claudel, née à Fère-en-Tardenois, Aisne (France) le 8 décembre 1864, et morte à Mondevergues (Montfavet-Vaucluse) le 19 octobre 1943, est une sculptrice et artiste peintre française.


Collaboratrice, maîtresse et muse du sculpteur Auguste Rodin, soeur du poète, écrivain, diplomate et académicien Paul Claudel, sa carrière est météorique, brisée par un internement psyquiatrique et une mort quasi-anonyme.


Son art de la sculpture à la fois réaliste et expressioniste s' apparente à l'Art Nouveau par la utilisation savante des courbes et de méandres.


Camille Claudel, "La Valse" (1889)


Depuis son adolescence, Camille Claudel est passionnée par la sculpture et commence très jeune à travailler la glaise.

Des oeuvres nombreuses et remarquables naissent alors sous ses doights.


Mais l' artiste ne s' arrête pas là, elle explore une nouvelle voie, profondément originale.

Elle s' attarde au moment qui s' échappe et tente d' en faire sentir toute la densité tragique.

Elle défie la morale sexiste du monde de l' art de l' époque, en sculptant des nus avec la même liberté que les hommes.


Camille Claudel, "L´Abandon" (1905)


Camille Claudel, "Buste de Rodin" (1889)

 















Camille exerce une certaine influence sur Rodin, et elle lui inspira:


"Camille Claudel au bonnet" (1884);
 
"Camille Claudel, portrait dit aux cheveux courts" ((1884);

"La Porte de l' Enfer", oeuvre inachevée...;

"L´ Eternelle idole" (1886)...






Camille Claudel, "L´Âge mûr ou La destinée" -en plâtre- (1894/95) 









"L´Âge mûr":

L´oeuvre comprend trois personnages nus avec des draperies tourbillonantes:

une jeune femme agenouillée vien de lâcher la main du deuxième personnage, un homme plus âgé debout, et il est attiré par l´etreinte de la troixième personne, une femme plus âgée.


On peut y voir une allégorie du veillissement:

l´homme laissant derrière lui la jeunesse et progressant vers la maturité et la mort éventuelle.


Mais on peut aussi y voir le reflet de l´abandon de Camille Claudel par Auguste Rodin:

elle implore Rodin, mais celui-ci este retourné a Rose Beuret, sa femme.


En 1899, Henrik Ibsen (1828-1906) s' inspire de l' histoire d' amour de Rodin et Camille dans:
"Quand nous nous réveillerons d' entre les morts", pièce de théâtre considérée comme le testament du dramaturge norvégien, par la réflexion qu' il fait sur la création et les artistes.


"Camille Claudel en 1884"








En 1879, dans:
 "Une maison de poupée", 
des différents influences le conduisent à poser le constant suivant:

"Une femme ne peut pas être elle-même dans la société contemporaine. 
C´est une société avec des lois écrites par les hommes, dont les conseillers et les juges évaluent le comportement féminin à partir d´un point de vue masculin"




Es decir, según Henrik Ibsen (Noruega, 1879):

"Existen dos códigos de moral, dos conciencias diferentes, una del hombre y otra de la mujer.
Y a la mujer se le juzga según el código de los hombres.

Una mujer no puede ser totalmente ella en la sociedad actual, una sociedad exclusivamente masculina, con leyes exclusivamente masculinas, con jueces y fiscales que la juzgan desde el punto de vista masculino" 











Camille Claudel, "La Valse, ou  Les Valseurs" (1905)






Brumas

Lanbroa Volver.. ...y la lluvia en mis ojos y la niebla en mis labios... ...y esas brumas de plata que recue...

Brumas (Lanbroa, 15 de agosto de 2018)

Volver....................y la lluvia en mis ojos y la niebla en mis labios..............y esas brumas de plata que recuerdo y amo...............y esa nostalgia.......................hace tantas lluvias que no volvía............................. Respiro..................y el mar en mi norte y el norte en el viento..............y esos verdes y grises que añoro........que amo...............y esa sensación........................hace tantos mares que no volvía.............................. Llego.....................y las lágrimas en las nubes y el silencio en los tejados...........y esas brumas de musgo que conozco y amo.............y ese dolor.....................hace tantas lágrimas que no volvía.......................... Sonrío....................y la sonrisa en la ventana y la hiedra en los abrazos.........y esas brumas de otoño que adoro........que amo..............y esa alegría..................hace tantas sonrisas que no volvía........................... Hablo.....................y hay silencios que gritan palabras calladas..............y hay voces antiguas en las brumas de nácar..............ese extraño lenguaje que comprendo y amo...............y esa emoción......................... hace tantos silencios que no volvía.............. .............. .............. .............. .............. .............. .............. .............. .............. .............. .............. .............. ..................... .............. .................. .............. .............. ........... Y recuerdo...............los días pasados..........las caricias perdidas..........las manos de seda..........los besos dormidos..............y esas brumas del tiempo que tanto he amado.....................y esa belleza........................ hace tanto amor que no volvía.....................