Translate

martes, 16 de abril de 2024

Flaubert

 



Marc Chagall (1887-1968) "Blue Lovers" (detail, 1914)








Signature de Gustave Flaubert


"Madame Bovary c´est moi"

                                                                                           Gustave Flaubert (1821-1880)


Gustave Flaubert  par Delaunay (1834/35)

Adolescent aux exaltations romantiques, Flaubert est déjà attiré par
l´écriture au cours d´une scolarité vécue sans enthousiasme comme
interne au Collège royal, puis au lycée de Rouen, à partir de l´année
1832. Il y rencontre Ernest Chevalier, avec qui il fonde, en 1834
"Art et Progrès", un journal manuscrit, son premier texte publique
Gustave Flaubert, né à Rouen (France) le 12 décembre 1821 et mort à Croisset le 8 mai 1880, est consideré
avec Victor Hugo (1802-1885), Henri Beyle -Stendhal- (1783-1842), Honoré de Balzac (1799-1850) et Émile Zola (1840-1902) comme l´un des plus grands romanciers français du XIX. siècle.


Oeuvres principales:

"Madame Bovary" (1857)
"Salammbô" (1862)
"L´Éducation sentimental" (1869)
"Trois Contes" (1877)
"Bouvard et Pécuchet" (1881)
"La Correspondance de Flaubert"


Flaubert a marqué la litterature universelle par la profondeur de ses analyses psychologiques, son souci de réalisme et son regard lucide.

La force de son style se révèle dans de grandes romans comme "Madame Bovary. 
Il commence le roman en 1851 et y travaille pendant cinq ans jusqu´en 1856.
Le roman connaîtra un important succès.

En février 1857, l´imprimeur de la revue et Flaubert sont jugés par:
"Outrage à la morale publique et religieuse et aux bonnes moeurs"

Flaubert est blâmé pour "le réalisme vulgaire  des caractères", mais est finalement acquitté grâce à ses soutiens dans les milieux artistiques et politiques, la notoriété de sa famille et la plaidoirie des caractères. 
Il reçut un soutien de poids en la personne de Victor Hugo (1802-1885), qui lui écrivit:
"Vous êtes un de ces hauts sommets que tous les coups frappent, mais qu´aucun n´abat"



Eugène Giraud (1806-1881)
"Gustave Flaubert" (1856)
Edgard Chahine (1874-1947) "Madame Bovary" (1935)

"Une nuir, vers onze heures, ils furent réveillés par le bruit d´un cheval...
un homme resté en bas, dans la rue. Il venait chercher le médecin.
La nuit était noire... une jeune femme...vint recevoir M. Bovary.

Charles fut surpris de la blancheur de ses ongles. Ils étaient brillants, fins du
bout, plus nettoyés que les ivoires de Dieppe, et taillés en amande.
Ce qu´elle avait de beau, c´étaient les yeux..."
G. Flaubert "Madame Bovary" 
Flaubert est renvoyé en décembre 1839, por indiscipline, et passe seul le baccalauréat, en 1840.

Après sa réussite à 
l´examen, ses parents lui financent un voyage dans les Pyrénées et en Corse, que Flaubert relate dans un ouvrage de jeunesse publié de manière posthume sous le nom de:
 
"Voyage dans les Pyrénées et en Corse" ou "Mémoires d´un fou"

Le premier événement notable dans sa jeunesse est sa rencontre à Trouville-sur-Mer, durant l´été 1836, 
d´Élisa Schlesinger, qu´il aime d´une passion durable et sans retour.


Il transporte d´ailleurs cette passion muette, avec la charge émotionelle qu´elle a développée chez lui, dans son roman "L´Éducation sentimental" (1869): 

roman marqué par l´échec et l´ironie, avec des éléments autobiographiques comme sa première passion amoureuse ou son témoignage sur les débordements des révolutionnaires de 1948. 

En septembre 1857 Flaubert entame la rédaction de "Salammbô":
 
roman historique qui évoque la guerre de Mercenaires à Carthage, conflit qui s´est déroulé emtre les première et seconde guerres puniques.

Por cela, il voyage au cours des mois d´avril et juin 1858 en Tunisie, afin de se documementer et de voir Carthage.

Le roman paraît après une longue maturation, en 1862.




Glauco Cambon (1875-1930) "Salammbô" (1906)
"Salammbô" (1862):

"Salammbô" vient après "Madame Bovary".
Flaubert avait fait part de son désir de s´extirper littérairement du monde contemporaine et de travailler à un roman dont l´action se situe trois siècles a. C.

Flaubert s´inspire des textes de Plaute sur Carthage et la vie des courtisanes, des esclaves...

"C´était à Megara, faubourg de Cartague, dans les jardins d´Hamilcar" 

G. Flaubert "Salammbô" (1862)



"L Éducation sentimentale" (1869):

Élements autobiographiques: la rencontre de Marie Arnoux, inspiré de la rencontre de Flaubert avec Élisa Schlessinger.

Il a pour personnage principal Fréderic Moreau, jeune provincial de 18 ans venant faire ses études à Paris.

Aucune femme ne peut se comparer à Marie Arnoux, épouse d´un riche marchant d´art, dont il est éperdument amoureux. 

De 1840 à 1867, celui-ci connaîtra l´amitiè indéfectible et la force de la bêtise, l´art, la politique, les révolutions d´un monde qui hésite entre la monarchie, la république et l´empire.

C´est au contact de cette pasion inactive et des contingences du monde qu´il fera son éducation sentimentale, qui se resumera por l´essentiel à bruler, peu à peu, ses illusions.

G. Flaubert "L´Éducation sentimental" (1869)



Gustave Flaubert photographié par Étienne Carjat (1860)


L´Oeuvre Flaubertienne


Flaubert est le contemporaine de Charles Baudelaire (1821-1867).
Comme lui, il occupe une position très importante dans la littérature française du XIX siècle.

À la fois contesté (pour des raisons morales) et admiré (pour sa force littéraire), Flaubert apparaît aujourd´hui comme l´un des plus grands romanciers de son siècle avec, en particulier, "Madame Bovary"


Le roman fonde le bovarysme:
un état ou sentiment d´insatisfaction, caractéristique du personnage d´Emma Bovary.

Le concepte de bovarysme définit:
la tendance de certaines personnes à souffrir de la monotonie de la vie provinciale.


La grande ville devient un rêve alimenté para la lecture de romans:
un moyen de se libérer d´une réalité trop pesante.

La lecture a les effets pervers d´une véritable drogue.


Après diverses expériences, le personnage est forcé de revenir au monde réel, éprouvant la déception de redevenir prisonnier:
un monde pour lequel il n´est pas fait.


L´opposition caractéristique de ses oeuvres joue sur deux facettes:

_le romantisme d´une petite élite plus ou moins lettrée; et

_la lourdeur bourgeoise de la societé.




Bernard Naudin (1876-1946)
"Bouvard et Pécuchet" (1923)
Gustave Flaubert
photographié par Nadar (1865/69)
"Trois Contes" (1877):

"Un coeur simple": centré sur la figure de Félicité inspirée par Julie, nourrice puis domestique;
"La Légende de saint Julien l´Hospitalier": 
conte hagiographique des temps médiévaux;
"Hérodias": autour de la figure de saint Jean Baptiste.


"Boubard et Pécuchet" (1881):

Lors de l´écriture, Flaubert avait songé au  sous-titre:
"Encyclopedie de la bêtise humaine"

De 1877 à 1880, Flaubert poursuit la rédaction de "Bouvard et Pécuchét", entamée en 1872/74: 
l´oeuvre satirique pour laquelle il a réuni une documentatión immense reste inachévée.
Elle est publié dans l´année 1881, un an après sa mort à Croisset, lieu-dit de la commune de Canteleu. 



Cabinet de Flaubert à Croisset (1874)

"Charles Bovary s´établit comme officier de santé et se marie à une veuve que ses parents ont crue riche. À la mort de celle-ci, Charles épouse une jeune femme, Emma.
Elle rêve d´une nouvelle vie, méprisant son mari, délaissant son rôle maternel, elle fait la rencontre d´amants.
Les dettes qu´elle contracte vont ruiner sa famille et vont causer sa mort. Quand à Charles, il mourra de chagrin et laissera sa petite fille Berthe orpheline"
G. Flaubert "Madame Bovary"



Charles Léandre "Emma en travesti au bal" (1931)

"Le jour de la mi-carême, elle ne rentra pas à Yonville; elle alla le soir au bal masqué.
Elle mit un pantalon de velours et des bas...une perruque à catogan et un lampion
sur l´oreille. Elle sauta toute la nuit, au son furieux des trombones; on faisait cercle
autour d´elle; et elle se trouva le matin sur le péristyle du théâtre parmi cinq ou six
masques, débardeuses ou matelots... quelle société pour elle! Elle eut peur alors..."

                                                                                              G. Faubert "Madame Bovary"
Liste des Écrits:


"Un parfum à sentir" (1836)

"Rêve d´enfer (1837)

"Quidquid volueris" (1837)

"La Danse des morts" (1838)

"Mémoires d´un fou" (1838)

"Smarth" (1839)

"Madame Bovary" (1857/74)

"Salammbô" (1862/74)

"L´Éducation sentimentale" (1869)

"Le Candidat" (1874)

"Les Tentations de saint Antoine" (1874)

"Trois contes (1877):
 
_Un coeur simple;
 
_La Légende de saint Julien l´Hospitalier;
 
_Hérodias

"Le Château des coeurs" (1880)

"Bouvard et Pécuchet" (1881)

"Par les champs et par les grèves" (1886)

"À bord de la Cange" (1904)

"Oeuvres de jeunesse inédites" (1910)




Alfred de Richemont (1857-1911) "Madame Bovary" (1905)

"Il ne pouvait que répeter ce mot: Empoisonnée! empoisonnée!
Elle en avait fini, songeait-elle, avec toutes les trahisons, les
bassesses et les innombrables convoitises qui la torturaient...
Elle ne haïssait personne, personne, maintenant; une confusion de
crépuscule s´abattait en sa pensée, et de tous les bruits de la terre
Emma n´entendait plus que l´intermittente lamentation de ce pauvre
coeur, douce et indistincte, comme le dernier écho d´une symphonie
qui s´éloigne..."
                                                                  G, Flaubert "Madame Bovary"  
"Dictionnaire des idées reçues" (1913)

"Premières oeuvres" (1914-1920)

"Novembre" 1928)

"Souvenirs, notes et pensées intimes" (1838-1965)

"La queue de la poire de la boule de Monseigneur" (posthume, 1958)

"Album" (posthume, 1972)


Lettres de Flaubert:


Henri Chupu (1833-1891) "Monument à Gustave Flaubert" (1890)

Ses dernières années sont assombries par la disparition de ses amis, les difficultés
financières et des problèmes de santé.
Flaubert meurt subitement le 8 mai 1880, à Canteleau, au hameau de Croisset
(France), foudroyè par une hémorragie cérébrale.
Son enterremont au cimetière monumental de Rouen se déroule le 11 mai 1880 en
présence de nombreux écrivains importants qui le reconnaissent comme leur maître.
"Lettre à la municipalité de Rouen" (1872)

"Lettres à George Sand" (1884)

"Correspondance" 4 vol. (1887/93)

"Lettres à sa nièce Caroline" (1906)


"Lettres inédites à Georges Charpentier" (1911)

"Lettres inédites à la princesse Mathilde" (1927)

"Correspondance" 9 vol. (1926/33)

"Lettres inédites à Tourguenieff" (1946)

"Lettres inédites à Raoul Duval" (1950)

"Lettres d´Orient" (1990)

La correspondance de Flaubert, quasi complète, est exceptionelle.
Elle permet d´entrer au coeur de la rédaction de ses oeuvres comme de son siècle.






lunes, 1 de abril de 2024

Persona

 


Solve Sundsbo

El término "personalidad" procede etimológicamente de la palabra latina "persona", que se refería a las máscaras que los actores utilizaban en las representaciones
teatrales: cada máscara se asociaba con un tipo de carácter, por lo que el público podía ir imaginándose el papel que cada personaje iba a representar.
Hasta la Edad Media, época en que la palabra "persona" adquiere su significado actual de identidad propia, lo que hoy entendemos como:
 "personalidad" quedaba recogida en conceptos como: "razón", "psique", o "ser humano" 







Personalidad:
Concepto y Ámbito de Estudio


1. Introducción

La frase de Burham (recogida en Pervin, 1990):
"Todo el mundo sabe lo que es personalidad, pero nadie puede expresarlo con palabras"
resume uno de los primeros problemas que nos encontramos cuando intentamos dar una definición científica de personalidad: 
hay casi tantas definiciones como autores han escrito sobre la misma.



2. Concepto de Personalidad

Cuando se consideran las diversas definiciones de personalidad, conviene tener presentes dos hechos:
_toda definición debe reflejar las conductas que constituyen el foco de atención del investigador y las técnicas que empleará en su estudio;
_no hay ninguna definición de personalidad verdadera o falsa, sino útil o productiva en la medida en que dirige la investigación hacia distintas áreas o fenómenos que lleven a un avance de la disciplina.


2.1. Categorías de Definición

_Definiciones aditivas: conceptualizaciones de la personalidad como suma de los distintos aspectos que definen al individuo.
_Definiciones integradoras: la personalidad está integrada por un conjunto de características, pero enfatizan el carácter organizado y estructurado que éstas presentan.
_Definiciones jerárquicas: además de entender que la personalidad es una organización de partes integrantes, añaden que en dicha organización se establece una jerarquía, de forma que unas partes tienen preponderancia sobre otras.
_Definiciones que enfatizan el ajuste al medio: entienden que la personalidad es un conjunto organizado de elementos que va a determinar el ajuste característico de la persona al entorno.
_Definiciones que enfatizan el carácter distintivo de la personalidad: entienden la personalidad como lo más distintivo y único del individuo, que le diferencia de todas las demás personas.


2.2. Características comunes a distintas definiciones 

1. La personalidad es un constructo hipotético, inferido de la observación de la conducta, no siendo una entidad en sí misma.
2. La utilización del término personalidad, no implica connotaciones de valor sobre la persona caracterizada.
3. La personalidad incluye una serie de elementos relativamente estables a lo largo del tiempo, y consistentes de unas situaciones a otras, que explican el estilo de respuesta de los individuos.
4. La personalidad también incluye otros elementos (cogniciones, motivaciones, estados afectivos) que influyen en la determinación de la conducta y que pueden explicar la falta de consistencia y de estabilidad de la misma en determinadas circunstancias.
5. La personalidad abarcará, pues, tanto la conducta manifiesta como la experiencia privada, es decir, incluye la totalidad de las funciones y manifestaciones conductuales.
6. La conducta será resultado tanto de los elementos más estables (ya sean psicológicos o biológicos) como de los aspectos más determinados por las influencias personales (percepción de la situación, experiencias previas), sociales o culturales.
7. La personalidad es algo distintivo y propio de cada individuo a partir de la estructuración peculiar de sus características y elementos.
8. El individuo buscará adaptar su conducta a las características del entorno en que se desenvuelve, teniendo en cuenta que su percepción del entorno va a estar guiada por sus propias características personales (sobre lo que es importante o no, estresante, positivo...).


2.3. Hacia una Definición de Personalidad

Paul Costa y Robert McCrae (1994), consideran que en una definición de personalidad deben estar presentes los siguientes aspectos:

a) una organización dinámica o conjunto de procesos que integran el flujo de la experiencia y la conducta;
b) sistemas psicofísicos que representan tendencias y capacidades básicas del individuo;
c) forma característica de pensar y comportarse, como hábitos, actitudes, o en general, adaptación peculiar del individuo a su entorno;
d) influencias externas, incluyendo tanto la situación inmediata como las influencias sociales, culturales e históricas;
e) la biografía objetiva, o cada acontecimiento significativo en la vida de cada uno;
f) el autoconcepto, o el sentido del individuo de quién es él.

Concepto de Personalidad (adaptado de Costa y McCrae, 1994):

_Tendencias básicas: disposiciones personales, innatas o adquiridas, que pueden ser o no cambiables o modificables con la experiencia a lo largo del ciclo vital, como los rasgos (extraversión, tesón, neuroticismo...), la orientación sexual, la inteligencia, o las habilidades artísticas.
Estas tendencias interactúan con las influencias externas dando lugar a:
_Adaptaciones características: hábitos de vida, creencias, intereses, actitudes, proyectos personales, relaciones y roles sociales, que serían adaptaciones interpersonales.
_Autoconcepto o identidad personal: visión que tiene el individuo de sí mismo.
_Procesos dinámicos: mecanismos que relacionan los diferentes elementos del modelo.

El modelo de Dan P. McAdams se caracteriza por identificar tres niveles paralelos que incluyen a su vez diversos constructos personales:

_Nivel I: rasgos disposicionales: se caracterizan por una cierta estabilidad temporal y consistencia trans-situacional.
_Nivel II: intereses personales: lo que la persona quiere y los métodos que utiliza para conseguir lo que desea. Algunos lo llaman: unidades de nivel medio.
_Nivel III: narración de la propia vida: tono emocional, imágenes o metáforas significativas.



3. La Psicología de la Personalidad como Disciplina

3.1. Una Mirada a la Historia de la Disciplina

Tres autores contribuyeron a su consideración de disciplina científica:
Gordon W. Allport (1897-1967): "Personality: A Psychological Interpretation" (1937)
Ross Stagner (1909-1997): "Psychology of Personality" (1937)
Henry A. Murray (1893-1988): "Explorations in Personality" (1938)

Allport destaca:
_la integración de lo físico y lo psicológico;
_la organización de la personalidad como un sistema (no una mera suma de características);
_la persona como agente activo y único;
_la adaptación a la situación.

Stagner define la personalidad en términos de individualidad, enfatizando que la unidad apropiada de estudio es el rasgo, considerado más descriptivo que explicativo, entendido como tendencia de respuesta, dejando la explicación para conceptos como el self o los motivos que recogerían la organización y la persistencia de la personalidad y sus manifestaciones conductuales.

Murray enfatizó la importancia de los aspectos emocionales y motivacionales:
_el organismo es un todo, cuyas partes están mutuamente relacionadas;
_dado que el organismo está en todo momento inmerso en un entorno, deben considerarse ambos (organismo y entorno) de forma conjunta;
_el individuo desarrolla una tendencia a reaccionar de forma parecida ante situaciones similares, por lo que en esos casos observaremos conductas similares (consistencia): 
pero si la situación difiere, observaremos cambios (variabilidad);
_la conducta estaría determinada por muchas fuerzas, por lo que no debe adscribirse a causas únicas;
_el psicólogo debe tener en cuenta variables conscientes e inconscientes para explicar un hecho.

Entre 1930 y 1950, los psicólogos de la personalidad desarrollaron grandes sistemas o teorías para entender a la persona total: 
la persona podía ser analizada desde diferentes perspectivas (social, biológica, del desarrollo...), pero manteniendo el objetivo final de totalidad organizada y unificada.

En las décadas de los 1970 y 1980, se retoman las relaciones entre cognición, afecto, motivación y conducta; entre variables biológicas y culturales; entre variables de personalidad y campos aplicados (fundamentalmente, la salud); y el estudio del self, como expresión de los aspectos organizados e integrados del funcionamiento de la personalidad.
 
Actualmente, la forma más influyente de entendimiento de los rasgos es el modelo de los Cinco Grandes factores de personalidad:

1) Extraversión
2) Neuroticismo
3) Apertura a la Experiencia
4) Afabilidad
5) Responsabilidad o Tesón


3.2. Área de Estudio
3.2.1 Objetivos Principales

Su objetivo principal es el estudio de la conducta normal en todos sus aspectos.
Para alcanzarlo es necesario precisar objetivos parciales:
_Describir de forma fiable y válida las características de los individuos.
_Predecir la conducta analizando los factores evolutivos y socializadores que han contribuido a cómo es la persona.
_Explicar e Interpretar la conducta manifestada y sus cambios.

3.2.2. Temas de Investigación

Hay una serie de temas que permanecen siempre (rasgos, consistencia-variabilidad conductual) y otros cuyo interés varía de unas épocas a otras (self, emociones, motivación). 
Además, hay tópicos que se incorporan en función de los acontecimientos sociales y culturales (relación entre personalidad y salud, estrés). 
Entre los primeros, nos encontramos problemas como los siguientes:

1) Relaciones herencia-medio
2) Controversia persona-situación
3) Procesos inconscientes
4) Dimensión temporal de la conducta
5) Estabilidad (consistencia)-cambio
6) Perspectiva idiográfica-nomotética


3.3 Relación con Otras Disciplinas Afines

La Psicología de la Personalidad guarda una especial relación con diferentes disciplinas dentro de la Psicología:

a) con la Psicología Social: comparte publicaciones, autores y contenidos.
Carlson (1984) publicaba un interesante artículo con el sugerente título:
"¿Qué es social en la Psicología Social?"¿Dónde está la persona en la investigación en personalidad?"

b) con la Psicología General (o Básica): la Psicología de la Personalidad sería una ampliación de la General, tomando de ésta última las bases generales de funcionamiento del ser humano, para analizar la manera en que esas leyes se cumplen en cada individuo;

c) con la Psicología Diferencial: tendría como objetivo principal el estudio de las diferencias individuales, analizando su cuantificación y las interrelaciones que se establecen entre ellas.


Por otra parte, la Psicología de la Personalidad tiene como objetivo el estudio de la conducta normal, por tanto queda claramente desligada de la Psicopatología, cuyo objetivo primordial es, precisamente, la conducta normal, y de la Psicología Clínica, que se dirige fundamentalmente a atender:
"a la conducta problemática y a sus posibilidades de cambio"

Sin embargo, en personalidad se analizan características personales (autoeficacia, afectividad positiva/negativa, apertura mental, hostilidad...) que se asocian con determinados estilos de vida que pueden tener consecuencias positivas o negativas en la salud o la adopción de hábitos de vida saludables.

Por lo tanto, la visión del funcionamiento individual como proceso holístico, dinámico y complejo lleva a la conclusión de que el estudio de la personalidad de un individuo debe incluir e integrar factores biológicos y psicológicos con factores individuales y situacionales.
Para comprender cómo y por qué los seres humanos piensan, sienten, actúan y reaccionan como lo hacen, la teoría de la personalidad debe incorporar conocimientos procedentes de otras áreas de investigación. 
Entre otros campos relacionados, destacarían áreas como:
Percepción. Cognición. Memoria. Emoción. Valores. Metas. Conducta. Genética. Neuropsicología. Fisiología. Endocrinología. Psicología Ambiental.


El concepto de personalidad es, por tanto, algo complejo, difícil de definir.
Lawrence A. Pervin (1936-2016) en su obra: "Personality: Current theory and research" (1998) ofrece la siguiente definición:

"La personalidad es una organización compleja de cogniciones, emociones y conductas que da orientaciones y pautas (coherencia) a la vida de una persona. Como el cuerpo, la personalidad está integrada tanto por estructuras como por procesos y refleja tanto la naturaleza (genes) como el aprendizaje (experiencia). Además, la personalidad engloba los efectos del pasado, incluyendo los recuerdos del pasado, así como construcciones del presente y del futuro"

A partir de esta definición, se puede extraer la siguiente conclusión:

1) El estudio de las diferencias individuales sería sólo una parte del campo de la personalidad, siendo su verdadero objetivo:
el análisis de la organización de las partes de la persona en un sistema de funcionamiento total.

2) Se enfatiza el estudio de la cognición, las emociones y la conducta (lo que piensa, siente y hace la persona), siendo central para la personalidad la organización (interrelaciones) de estos elementos.

3) Es necesario incluir una dimensión temporal, ya que:
_aunque la personalidad sólo puede operar en el presente, el pasado ejerce una influencia en el momento actual a través de los recuerdos y de las estructuras resultantes de la propia evolución;
_ el futuro ejerce su influencia en el presente a través de las expectativas y las metas que se plantea alcanzar la persona.

Según Lawrence A. Pervin:

"La personalidad representa las propiedades estructurales y dinámicas de un individuo o individuos, tal como éstas se reflejan en sus "respuestas características" a las situaciones.
En otras palabras, el término personalidad hace alusión a aquellas propiedades permanentes de los individuos que tienden a "diferenciarle" de los demás"

Por lo tanto, la "persona" posee una "identidad propia"

Es decir, cada persona es única. 

  


  
  

Brumas

Lanbroa Volver.. ...y la lluvia en mis ojos y la niebla en mis labios... ...y esas brumas de plata que recue...

Brumas (Lanbroa, 15 de agosto de 2018)

Volver....................y la lluvia en mis ojos y la niebla en mis labios..............y esas brumas de plata que recuerdo y amo...............y esa nostalgia.......................hace tantas lluvias que no volvía............................. Respiro..................y el mar en mi norte y el norte en el viento..............y esos verdes y grises que añoro........que amo...............y esa sensación........................hace tantos mares que no volvía.............................. Llego.....................y las lágrimas en las nubes y el silencio en los tejados...........y esas brumas de musgo que conozco y amo.............y ese dolor.....................hace tantas lágrimas que no volvía.......................... Sonrío....................y la sonrisa en la ventana y la hiedra en los abrazos.........y esas brumas de otoño que adoro........que amo..............y esa alegría..................hace tantas sonrisas que no volvía........................... Hablo.....................y hay silencios que gritan palabras calladas..............y hay voces antiguas en las brumas de nácar..............ese extraño lenguaje que comprendo y amo...............y esa emoción......................... hace tantos silencios que no volvía.............. .............. .............. .............. .............. .............. .............. .............. .............. .............. .............. .............. ..................... .............. .................. .............. .............. ........... Y recuerdo...............los días pasados..........las caricias perdidas..........las manos de seda..........los besos dormidos..............y esas brumas del tiempo que tanto he amado.....................y esa belleza........................ hace tanto amor que no volvía.....................